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Elite jeunes  : La réussite de la mixité des encadrements

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Elite jeunes  : La réussite de la mixité des encadrements

Afin de partager au mieux le projet bleu lors du stage Elite Jeunes, la Fédération a constitué des encadrements multiples et variés en provenance des clubs, des Académies Pôles Espoirs et de la FFR.

Après les joueurs et les arbitres, place aux entraîneurs, dernier volet du triptyque du stage Elite Jeunes. Pour encadrer les douze équipes des moins 16 ans au moins de 18 ans, présentes à Fréjus, la FFR a mise en place depuis deux ans, un modèle d’organisation basé sur l’échange en mixant les encadrements. Laurent Violle, Manager Projet de Performance Fédéral et Chef de projet pour les moins de 17 ans sur cette édition 2023, nous parle de cette ambition, « l’objectif, c’est de partager ce qu’on appelle le projet bleu avec l’ensemble du rugby français en l’occurrence, ici avec les staffs des catégories Alamercery et Crabos. C’est l’occasion est idéale pour intégrer les staffs de clubs qui œuvrent avec leur équipe toutes les semaines, qui sont pour nous des relais importants pour la détection. Après chaque match, nos premiers interlocuteurs, ce sont les entraîneurs de club. »

Une initiative qui fait l’unanimité du côté des encadrements des clubs. Pour Gary Varlet, entraîneur de la Section Paloise et encadrant une équipe de moins 18 ans à Fréjus, « cela permet d’échanger encore plus précisément sur le projet fédéral, sur le parcours individuel de formation de chaque joueur, d’aller chercher les compétences et de renforcer les nôtres. Il y a beaucoup de discussions qui se créent sur des moments formels comme informels. On pousse tous dans la même direction, on a tous la même envie que les moins 18 ans performent sur le festival et qu’on conserve notre titre de champion du monde moins 20 ans. »

La finalité se retrouve aussi dans la qualité de jeu proposé puisque chacun ne défend plus sa paroisse mais œuvre pour le développement du joueur qui se retrouve, comme dans les équipes de France, au centre des attentions. On retrouve ainsi un entraîneur du Stade Rochelais avec celui du Stade Toulousain managé par un cadre technique de la Fédération. Même chose avec le reste de l’encadrement. Une méthode de fonctionnement qui ravit Olivier Lièvremont, le Directeur Technique National, « Pour que les projets soient partagés dans l’ensemble des familles du rugby, il faut les réunir au même endroit, au même moment. C’est ce qui manquait peut-être par le passé, il y avait une fédération qui bossait d’un côté, des clubs qui travaillaient de l’autre. On a recréé de la mixité dans les équipes avec des gens des clubs, des bénévoles, des salariés de la fédération, des conseillers techniques, des manageurs ou des staffs des équipes de France. Quand on met tout le monde autour de la table, ça amène de la cohérence à l’ensemble du projet. Surtout, ça le partage et ça le rediffuse quand les gens reviennent à l’intérieur de leurs différentes équipes. »

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